Des liens affectifs et professionnels m'attachent depuis des années au Japon.

La triple catastrophe que le pays a subi à present a disparu du radar des actualités en français.
On se propose de publier des traductions des derniers développements et aussi des articles de mes archives parus depuis ce maléfique 11 mars.

June 3, 2011

La commission de sûreté nucléaire japonaise prête à réduire les seuils de sécurité des aliments

Dirigée par Haruki Madarame ["Detarame"  ou "n'importe quoi", comme le moquent les japonais furieux], la commission de sûreté nucléaire a proposé au gouvernement japonais de réduire les limites provisoires de sécurité pour les aliments, tandis que la catastrophe s'éternise à Fukushima.

Article du quotidien Mainichi (en japonais), (archivé):
Le 2 Juin la Commission de sûreté nucléaire dépendante du Cabinet Office [Conseil des ministres] a indiqué la nécessité de réviser les limites provisoires de sécurité pour les matériaux radioactifs dans les aliments et l'eau potable. La loi japonaise de la Sécurité alimentaire n'a pas de normes de sécurité formelles pour les matières radioactives.

Après la catastrophe à la centrale nucléaire de Fukushima, le gouvernement japonais a fixé des limites provisoires de sécurité des matières radioactives pour chaque aliment de sorte que la radiation totale [nourriture et eau?] serait inférieure à 5 millisieverts par an.

Ce chiffre est le plus strict parmi les recommandations de la Commission internationale de protection radiologique (CIPR) et ses directives aux autorités d'encadrer les livraisons des denrées alimentaires.

Toutefois, comme l'accident de Fukushima continue, certains experts ont exprimé la crainte que [ces chiffres provisoires] ne correspondent pas à la situation réelle [c'est à dire qu'ils sont trop bas]. Le membre de la commission Seiji Shiroya a dit lors de la réunion ad hoc de la Commission le 02 juin qu'"Il n'est pas souhaitable d'utiliser les chiffres provisoires comme s'ils étaient gravés dans la pierre."

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